C’est en juin 2017 que j’ai animer mon premier chantier international en Belgique. J’avais déjà eu l’occasion de participer et d’animer des chantiers mais ils s’étaient tous déroulés à l’étranger.
Je baignais donc déjà dans l’univers du volontariat international depuis quelques mois. Cependant, animer un chantier en Belgique me stressait un peu. Je ne savais pas vraiment expliquer pourquoi à l’époque (j’avais déjà animer des chantiers à l’étranger) et je dois bien avouer que je n’ai pas plus d’idée aujourd’hui, presque un an plus tard.
Ce (petit) stress a cependant vite laissé place à de l’enthousiasme et du plaisir grâce aux efforts combinés d’hôtes géniaux (François, Jasmine, Laurie et les autres) et de volontaires motivés et enthousiaste.
L’animation d’un chantier dans son propre pays est expérience vraiment à part. En effet, faire découvrir (une partie de) son propre pays à un groupe d’étrangers qui ne le connaissent parfois que de très loin est paradoxalement très dépaysant. On se retrouve en effet à tenter de répondre à des questions que l’on ne se serai jamais posé sur une histoire ou des lieux que l’on côtoie pourtant quotidiennement et que l’on croit dès lors connaitre.
Voir son propre pays à travers les yeux de gens n’y vivant pas est clairement pour moi ce qui fait tout le sel d’un chantier « à domicile ».
A cela, s’ajoute évidemment tout ce qui se retrouve (généralement) dans tous les chantiers internationaux : le plaisir de rencontrer des personnes aux profils si variés, de vivre ensemble pendant 15 jours, de partager des moments au travail, à la cuisine, en excursion, de découvrir le travail d’une association locale, de challenger ses opinions avec des personnes ne les partageant pas, … »